Construction d’une vision commune partagée entre les sites internet
du Chemin de l’Eau d’Heure et les Lacs de l’Eau d’Heure.
Les Lacs de l’Eau d’Heure sont un territoire à image et visage humains: ils sont le fruit du génie de l’homme
après la construction des barrages de l’Eau d’Heure. Leur édification a débuté dans les années 1970 et les lacs ont atteint leur capacité maximale de retenue d’eau le 4 février 1980. Depuis lors, les barrages peuvent exercer leurs fonctions.
Ces fonctions sont triples. A l’époque, le premier objectif de la construction des barrages est de maintenir un débit minimum de 5m³/s à la Sambre à Charleroi, ville industrielle devenue florissante. Cette quantité d’eau servirait à diminuer les conséquences de la pollution aussi bien industrielle qu’urbaine. En effet, par temps sec, le débit de la Sambre pouvait descendre et donner ainsi des valeurs inférieures à 1m³/s, la température de l’eau pouvant alors s’élever jusqu’à 30°C et altérer les propriétés physico-chimiques de l’eau. Un apport d’eau supplémentaire, réalisé par l’Eau d’Heure, permet, par sa qualité d’eau plus froide, de contrer l’élévation de la température et donc de contribuer à l’autoépuration de la Sambre.
D’autre part, le complexe des barrages permet principalement de garantir un approvisionnement en eau suffisant au canal Charleroi-Bruxelles, alimenté par pompage d’eau dans la Sambre. En effet, la capacité des écluses du canal a augmenté vers la fin des années soixante de façon à accueillir des péniches de 1350 tonnes, nécessitant un apport de la Sambre beaucoup plus important. De plus, cela devenait obligatoire du fait que le débit d’étiage de la Sambre était relativement faible.
Le dernier but de l’édification du complexe des barrages est de maintenir indirectement le débit d’étiage de la Meuse qui reçoit les eaux de la Sambre.
Le choix du site pouvait se porter sur différents affluents de la Sambre mais la seule rivière qui permettait de remplir les critères pour l’édification de barrage (au niveau hydrologique, géologique, économique et du facteur humain), c’est l’Eau d’Heure.
Le complexe des barrages de l’Eau d’Heure s’étend sur les communes de Cerfontaine (Province de Namur) et de Froidchapelle (Province du Hainaut). Il est situé entre les villes suivantes: Charleroi, Philippeville et Beaumont. Il est composé de deux barrages (Plate Taille et Eau d’Heure) et de trois prébarrages (Falemprise, Féronval, Ry Jaune), le tout formant 5 retenues d’eau. L’ensemble du complexe représente une surface approximative de 1800 hectares, celle de la totalité des masses d’eau est de 620 hectares. Les berges du site ont une longueur qui avoisine les 70 kilomètres.
Après la construction des barrages de l’Eau d’Heure, outre le rôle premier technique, les retenues d’eau réalisées sont devenues un lieu touristique convoité assurant des retombées à la région. Un projet d’aménagement d’infrastructures touristiques fut confié par le Ministère des Travaux Publics aux deux intercommunales d’aménagement du territoire, à savoir celle du Sud-Hainaut (INTERSUD) et celle de La Province de Namur (la Société Intercommunale d’Aménagement et d’Equipement de l’Entre-Sambre-et-Meuse-S.I.A.E.E.). Celui-ci a été élaboré dans le but de satisfaire chacun. C’est pourquoi, afin de permettre l’afflux touristique et de desservir la totalité des infrastructures touristiques, de nombreuses routes ont été construites ainsi que des parkings.
Les lacs étaient prédisposés vu leurs caractéristiques hydrauliques, en premier lieu, à l’activité nautique (kayak, natation, voile, plongée sous-marine, pêche, ski nautique,…). Les sports exigeants peu de déplacement sont autorisés dans les trois étendues formées par les trois prébarrages tandis que les autres activités nécessitant un mouvement important sont pratiquées dans les cuvettes des deux barrages. Les sites ont été aménagés de façon à accueillir ces différentes disciplines: port de plaisance, délimitation d’une zone pour la baignade, protection des rives au marnage,…
Au fil des années, le complexe touristique des lacs de l’eau d’Heure s’est extrêmement développé et a pris des proportions importantes. Aujourd’hui, c’est l’ASBL “Les Lacs de l’Eau d’Heure” qui gère le site. De nombreuses infrastructures et activités, ont vu le jour. C’est ainsi que plusieurs circuits de balades ont été mis en place. Dans cet aspect, et dans une optique de sensibilisation de la population en général, les Lacs de l’Eau d’Heure s’inscrivent pleinement dans le projet de parcours didactique de la source de l’Eau d’Heure à son embouchure à l’initiative de l’ASBL “Le Chemin d’un village”, le Chemin de l’Eau d’Heure.
Un projet de parcours le long des lacs, longé de quelques panneaux informatifs est en cours de réflexion (le sentier la Mémoire de l’eau). Celui-ci permettra de sensibiliser les familles et tout un chacun à son environnement et à sa protection: étude du milieu aquatique et les spécificités de l’écosystème lac. Egalement, les notions de bassin versant (plus particulièrement celui de l’Eau d’Heure) et de développement local sous forme d’Agenda 21 sont pressenties et seront mises en évidence afin d’assurer un projet humain dans la capacité de vivre ensemble.
Visitez dès à présent le site internet des Lacs de l’Eau d’Heure où nous sommes référencés.
Photos qui représentent le placement du panneau explicatif d’accueil au centre d’accueil de la Plate Taille:
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