Voilà la perspective que je vous propose en cette période clé, qui va mettre du beurre dans les épinards, que l’on appelle la trêve des confiseurs.
Plus sérieusement, et encore, la route fleurie de notre vie nécessite à mon sens une réflexion sur les temps de vivre. Cela veut dire qu’il est grandement temps (dès la naissance et de la construction de l’enfant, et de l’adolescent…) que des jardins puissent être à disposition pour créer des espaces d’apprentissage et de développer l’éducation de nos enfants.
Par la suite, les âges de la vie, c’est à dire le cheminement vers une certaine sagesse doivent nous donner la plénitude de notre potentiel. C’est à dire que notre cadre de vie doit nous donner des éléments qui façonnent et qui apportent à notre lieu de vie toute une dimension, une vision holistique de notre voyage, de notre aventure terrestre et cosmique. Pour comprendre tout cela, un phare nous est donné afin de nous montrer, de nous amener à une terre d’accueil afin de permettre la solidarité et la fraternité de notre communauté de destin.
Vous connaissez le Chemin de l’Eau d’Heure qui est un triangle d’or pour notre humanisme. Vous savez que le respect des repères, des valeurs sont des indices qui nous permettent de penser et d’appréhender notre avenir sereinement. Osons la marche qui nous propose des voies afin de rencontrer les bonnes personnes qui nous donnent la voix de nos espérances. Le hasard dans cette dimension n’a pas beaucoup de place mais restons attentifs aux propositions et enjeux de notre société. Ce parcours va nous permettre de rencontrer l’artisan et de faire corps avec l’eau qui va réactiver le processus de la terre mère pour donner de la vitalité à nos cellules.
Se situer, s’orienter seront des pôles différents qui s’attirent. L’aiguille de notre boussole est un sud qui nous montre le nord.
Faire corps c’est aussi rendre vivant notre patrimoine, c’est d’entrer dans une véritable route fleurie où l’étoffe créé les auxiliaires de réponse capables de tisser les liens qui partagent nos idées et nos désirs et notre plaisir et notre joie de vivre.
Pour terminer , il y a des marches aux flambeaux qui ne trompent pas. C’est ce que je vous souhaite pour les fêtes de fin d’année : la redécouverte de nos cinq sens, de travailler sur nos analogies pour permettre la métaphore de nos portes d’entrée dans la marche de la vie.
NB: un principe important à méditer est celui de Monsieur Lavoisier “rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme”.
Je souhaite tout personnellement que le Chemin de l’Eau d’Heure marque notre conscience, et que l’ouverture de la Porte Ouest se fasse sur un jardin écosystémique avec le Haut Fourneau 4, que l’on redécouvre les gestes de l’artisan capable d’entrer en relation avec la matière (le bois, l’acier, l’eau, la terre,…)
Philippe Michaux