Lettre d’information n°10 : La Transmission du Patrimoine ou la Vitalité des Hommes, des Paysages, des Villages, des Visages dans notre Environnement

Aujourd’hui, ce lundi de Pâques d’avril 2019, je viens vers vous pour faire vivre le lien qui me tient à cœur, c’est de découvrir les méandres de la rivière Eau d’Heure le long de son parcours terrestre, c’est-à-dire de sa source à son embouchure…

Si vous le voulez, ce dimanche 28 avril je serai à son embouchure pour une petite balade afin de vous présenter les forces vives de Marchienne-au-Pont et de faire connaissance avec la beauté et la mélodie de la rivière dans nos corps.

Pour entendre cette voix, il faut se préparer à une alliance de notre corps et de l’esprit dans une relation fondamentale entre l’Art et la Culture, et ce accompagnée de la Poésie. C’est dans cette démarche que nous pouvons apprécier le sens de la vie et découvrir notre mission dans la vie de tous les jours. C’est le moteur de la vie, trouver son utilité afin de rendre la vie agréable et s’inscrire dans un sillon pour transmettre la vie.

L’Eau d’Heure, humblement, nous chuchote cette réalité de dépassement, elle nous pousse à grandir, à écouter les vibrations de notre cadre de vie.

Je suis persuadé que notre environnement nous marque, mais je suis également certain que nous pouvons réagir ou influencer notre horizon, notre vision en travaillant sur notre bienveillante attention aux actions et aux gestes que nous comptons porter autour de nous.

Il y a peu, j’ai arpenté l’Eau d’Heure avec un étudiant en Master Paysage et Architecture, il devrait être couronné cette année, il réalise un travail de fin d’étude en vue d’augmenter la biodiversité sur le bassin versant de l’Eau d’Heure. Nos échanges furent fructueux. Les notions d’accès et de mobilité lui parlent : que cela soient pour les humains, la nature. Etre capable de retrouver des Lieux qui nous imprègnent, qui nous changent ou nous apportent l’havre de paix à notre développement, et, plus encore nous donnent les pistes, la voie à suivre pour construire notre lien à la terre, c’est la mission qu’il envisage. Je relayerai son travail d’ici peu. Suivez nous, faîtes vous connaître. Pour info, aujourd’hui, c’est le jour de la terre.

La terre nourricière : un vaste débat ! Depuis le néolithique, le défrichement, l’agriculture ont donné une véritable civilisation. Une prise de conscience de nos modes de comportements, de nos chemins d’évolution, de fonctionnement vis-à-vis de la nature et de nous même nous interpellent. En effet, pour assurer notre alimentation ou nos codes d’expression civilisationnels, nous sommes obligés d’aborder les questions du devenir humain. A cet égard, ce chantier contemporain nécessite d’approcher une commune vision, de comprendre la grammaire de notre monde, d’envisager l’accomplissement de l’humain dans une dimension de dépassement ou en tout cas, d’accuser une légitimité ou une filiation à une mission d’œuvrer à l’encyclopédie de la vie, comme par exemple dans les commodités ou les espaces communs, car ceux-ci créent notre bien commun ou une vision partagée.

J’ai une pensée pour les femmes qui ont œuvré en ce sens depuis la nuit des temps, je crois que les femmes ont un grand rôle à jouer pour améliorer notre monde, elles doivent être entendues, écoutées pour approcher l’humanité. J’ai une pensée pour la féministe Wassyla Tamzali, avocate algérienne qui dénonce le travail à faire pour être reconnue comme individu et faire mouvement dans la société et les difficultés non seulement religieuses mais également culturelles qui empêchent de réellement de faire grandir l’humanité.

Pourquoi pas une citation de Nelson Mandela« quand vous éduquez un garçon, vous éduquez un homme, mais quand vous éduquez une fillette, vous éduquez l’humanité toute entière ».

J’ai rencontré, il y a peu, l’homme de la permaculture à Marchienne-au-Pont, il m’a dit qu’il allait remonter la rivière car il veut découvrir la source. Je lui ai dit qu’il sera un homme nouveau quand il aura effectué la démarche.

On ne peut pas sortir indemne d’une rencontre imprévue de ce voyage initiatique et surtout d’un accompagnement de la nature comme le propose la rivière Eau d’Heure de sa source à l’embouchure et de l’embouchure vers la source.

Les média Rtbf (https://www.rtbf.be/auvio/detail_les-ambassadeurs?id=2460064 ) et TéléSambre (https://www.telesambre.be/bienvenue-chez-vous-sur-les-traces-de-leau-dheure-le-chemin-de-la-vie) m’ont demandé quelques réflexions sur notre projet le Chemin de l’Eau d’Heure. Je vous donne les liens et partagez vos sentiments avec vos amis.

Faite-moi part de votre chemin et suivez nous pour de prochaines aventures.

Philippe Michaux

Président

NB : Voyez et entendez la citation de Christiane Singer, cela est bien une vision holistique de notre vie dans l’univers et sur terre : « Dans ce monde qui se dessèche, Si nous ne voulons pas mourir de soif, Il nous faudra devenir source. »

Visionner le power point de Madame Sauva de la société Eole pour comprendre techniquement le projet le Chemin de l’Eau d’Heure.

Parlez-en autour de vous pour donner à notre humanité, un souffle nature et humain à la région Sambre et Heure.

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